Concert au Sentier des Halles
Sensitive to Light - EkyNoX
5 juillet 2008
Sensitive to Light - EkyNoX
5 juillet 2008
Pour la première fois, nous avons une première partie, ou, plus exactement, un groupe invité à partager l'affiche avec nous. C'est un honneur et il va falloir être à la hauteur.
Arrivé en retard, j'engage deux porteurs qui erraient sur le trottoir de la rue d'Aboukir. Ils m'ont avoué, plus tard, au moment de monter sur scène, qu'ils jouaient en fait dans le groupe Sensitive to Light. J'ai essayé de ne pas paraitre surpris et de ne pas leur montrer que je ne les avais pas reconnus. Je n'aurais peut-être pas du leur donner un pourboire de 40 centimes, ni les fouiller pour vérifier qu'ils ne m'avaient rien piqué...
Installation habituelle. Julien, le régisseur de la salle, finit son quinzième paquet de clopes en regardant anxieux sa montre. On m'explique que l'ingénieur du son n'est pas encore arrivé et qu'on risque de ne pas avoir le temps de manger, ce qui semble très grave. Je vérifie que j'ai toujours mon thermos de Nesquik© et mes tartines de Nutella© dans mon sac. Je suis rassuré. Je pourrai tenir un siège de plusieurs jours. Je partagerai seulement s'ils me le demandent.
Finalement, JB, l'ingénieur du son arrive sous les hourras, les bravos et quelques insultes malgré tout. Balances. Comme toujours on entend rien. On monte tout à fond et on entend toujours rien. On reprend tout à zéro et finalement on se rend compte qu'il aurait fallu se mettre d'accord sur le morceau à jouer...
On laisse la place à STL pour la balance et on va boire des soft-drinks au café, quoique... deux ou trois bières ne feraient pas de mal.
On se fait virer du café à cause des tartines de Nutella© que j'ai sorties de mon sac sans précaution. Il parait que c'est interdit à la consommation dans le 2e arrondissement, par décret. Dans la précipitation, je renverse mon thermos et me brule profondément. Je hurle. On me dit de me taire, ça va pas non, t'es pas tout seul, ta gueule. Je me tais, mais n'en pense pas moins. Je sais ce que je dirai quand d'autres se bruleront...
Je passe sur les dix minutes maximum que nous sommes restés au restaurant où j'ai vu des choses hallucinantes (Blymp avalant une assiette de choucroute sans mâcher, par exemple), car le plus important est à venir, et que surtout les émotions m'avaient coupé l'appétit.
Arrivé en retard, j'engage deux porteurs qui erraient sur le trottoir de la rue d'Aboukir. Ils m'ont avoué, plus tard, au moment de monter sur scène, qu'ils jouaient en fait dans le groupe Sensitive to Light. J'ai essayé de ne pas paraitre surpris et de ne pas leur montrer que je ne les avais pas reconnus. Je n'aurais peut-être pas du leur donner un pourboire de 40 centimes, ni les fouiller pour vérifier qu'ils ne m'avaient rien piqué...
Installation habituelle. Julien, le régisseur de la salle, finit son quinzième paquet de clopes en regardant anxieux sa montre. On m'explique que l'ingénieur du son n'est pas encore arrivé et qu'on risque de ne pas avoir le temps de manger, ce qui semble très grave. Je vérifie que j'ai toujours mon thermos de Nesquik© et mes tartines de Nutella© dans mon sac. Je suis rassuré. Je pourrai tenir un siège de plusieurs jours. Je partagerai seulement s'ils me le demandent.
Finalement, JB, l'ingénieur du son arrive sous les hourras, les bravos et quelques insultes malgré tout. Balances. Comme toujours on entend rien. On monte tout à fond et on entend toujours rien. On reprend tout à zéro et finalement on se rend compte qu'il aurait fallu se mettre d'accord sur le morceau à jouer...
On laisse la place à STL pour la balance et on va boire des soft-drinks au café, quoique... deux ou trois bières ne feraient pas de mal.
On se fait virer du café à cause des tartines de Nutella© que j'ai sorties de mon sac sans précaution. Il parait que c'est interdit à la consommation dans le 2e arrondissement, par décret. Dans la précipitation, je renverse mon thermos et me brule profondément. Je hurle. On me dit de me taire, ça va pas non, t'es pas tout seul, ta gueule. Je me tais, mais n'en pense pas moins. Je sais ce que je dirai quand d'autres se bruleront...
Je passe sur les dix minutes maximum que nous sommes restés au restaurant où j'ai vu des choses hallucinantes (Blymp avalant une assiette de choucroute sans mâcher, par exemple), car le plus important est à venir, et que surtout les émotions m'avaient coupé l'appétit.
La salle est comble et j'ai bien failli ne jamais réussir à rentrer. Après quelques mawashi gueri bien placés, le vigile me laisse passer. Apparemment il m'a reconnu. Je me fais soigner au bar. C'est qu'il est balèze le gars !
Toujours au bar, on m'explique que pour les musiciens, le tarif des consommations est le triple du tarif habituel, afin de lutter contre l'alcoolisme dans le milieu musical. Je ne relève pas la provocation.
Toujours au bar, on m'explique que pour les musiciens, le tarif des consommations est le triple du tarif habituel, afin de lutter contre l'alcoolisme dans le milieu musical. Je ne relève pas la provocation.
3 commentaires:
Ah ! Nesquik et Nutella, la recette du bonheur :D
Jolie plume !
Nath
Joli plume (x 2)
Nath
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