lundi 15 septembre 2008
Deux Nouvelles Chroniques : Highlands et Prog'Resiste
La première dans le fanzine HighLands n°38.
Et la deuxième dans le Magazine Prog'Resiste n°53:
dimanche 17 août 2008
Sentier des Halles - 5 Juillet - Dernière Partie
Résumé des épisodes précédents (premier, deuxième et troisième) : Le concert est pratiquement terminé mais la mémoire et le sens de la réalité semble toujours faire défaut au narrateur. Le public en redemande.
Dans les loges, le débat fait rage. Nous n'avons le temps que pour une seule chanson. Laquelle ? La tradition veut que nous terminions par BB06. J'affirme qu'il faut fouler aux pieds les traditions et que si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tête des rois. Mais personne ne m'écoute, trop occupés qu'ils sont à essayer d'expliquer à Alain qu'il n'est pas encore l'heure d'ouvrir la bouteille de Dom Pérignon et qu'il va falloir encore remonter sur scène. Alain en déchire sa chemise de dépit. Quand il reprend ses esprits, il fouille dans mon sac "pour m'emprunter" (sic) un tee-shirt noir (dont j'attends encore la restitution, soit dit en passant).
Nous remontons finalement sur scène avant qu'il ne reste plus personne dans la salle. Comme personne ne sait ce que nous allons jouer, nous lançons une chanson au hasard : "Au Confluent du Blues et de l'Ivresse". Laurent est parti sur BB06, et il faut lui hurler dans les oreilles qu'il s'est trompé. Personne ne semble s'apercevoir de la supercherie.
La suite fut chaleureuse et forte. Nous avons eu de nombreux échanges avec le public présent. Certains nous voyaient pour la première fois, d'autres ont pratiquement vu tous nos précédents concerts. Ce qui semble ressortir de ces échanges, c'est un progrès dans une direction qui nous échappait encore en partie : l'émotion. Nous avons réussi à faire passer quelque chose de plus entre les notes et les mots, qui a touché le public et nous a touché en retour également.
Au réveil, il était midi...
mercredi 16 juillet 2008
Sentier des Halles - 5 Juillet - Partie 3
L’intro est lancée. Le public ne rit pas lorsque la voix de l’ordinateur lui demande « quel est le sens de l’existence humaine ». Ils doivent connaître la réponse. Il va falloir jouer serré avec une audience aussi bien préparée !
Dès les premières mesures, l’émotion m’étreint. Je ne suis pas aussi émotif habituellement. Quelque chose est en train de se jouer, à laquelle nous n’étions pas préparés. Jeeb pour Isidore s’achève dans le fracas d’une walking bass déchainée sur laquelle se fracasse le sweeping vertigineux d’Alain (d’autre termes anglais suivront, n’en déplaise aux puristes de la francophonie).
Quelques mots peinent à franchir ma luette. La salle est comble et les paires d’oreilles grandes ouvertes. J’essaie d’avoir l’air cultivé en citant des auteurs dont on a oublié le nom des oeuvres, mais dont les actions historiques résonnent encore en nous. « La formule pour renverser le monde, nous ne l’avons pas trouvée dans les livres, mais en errant », disait la voix caverneuse de Guy Debord dans son film de 1978 dont le titre est un étonnant palindrome : In Girum Imus Nocte et Consumimur Igni.
Après avoir essayé de Renverser le Monde, je détourne une phrase de René Char (puisse sa plus grande admiratrice me pardonner...) : « Il sera toujours temps pour Charlie d’apprendre qu’on ne peut tailler dans la vie sans se couper. » C’est le Retour de Suzy.
J’exhorte alors le public à sortir les mains de ses poches, non pour applaudir, mais pour remplir la sébile que nous tendons afin de renflouer nos finances (et celles de Sensitive to Light). Un grand froid s’abat sur l’assemblée. Je me mords les doigts, ce qui ne va pas augmenter ma virtuosité.
Puis viennent l’Intranquillité et Charivari, suivies de Dyptique Deus (Opus Seth, Horus), long périple instrumental et poétique sur les traces des Anciens Dieux devenus vagabonds dans les bidonvilles de nos banlieues sous domination marchande.
Pour la présentation des musiciens, comme personne ne m’a rappelé comment ils s’appelaient, j’invente des noms. Personne ne s’aperçoit de rien... J’ai moi-même du mal à comprendre.
Puis nous finissons par avouer nos Brûlants Secrets, dans la joie de la thérapie de groupe !
samedi 12 juillet 2008
Sentier des Halles - 5 Juillet 2008 - Partie 2
Sensitive to Light monte sur scène. On me fait comprendre que je ferais mieux de laisser la place. Le porteur de l'épisode 1 m'arrache la basse des mains. A défaut de jouer comme Jaco Pastorius, j'ai, moi aussi, été mis dehors d'une scène sur laquelle j'étais indésirable.
Dans la salle, je peux apprécier la voix envoutante de Jenny, les harmonies croisées de Thomas et Jean-Philippe, la virtuosité de Fred et le jeu énergique de Jérome.
A la fin du show, je me précipite dans les loges pour me changer. Je constate avec effroi qu'Alain a eu la même idée vestimentaire que moi. Le public va croire que nous nous sommes concertés, alors que ça fait plus de deux ans que nous n'avons pas échangé le moindre mot. Je le regarde d'un air méchant, lui feint de ne pas comprendre, mais je le vois sourire en coin...
Avant de monter sur scène, je relis les interventions que je dois dire entre les morceaux et que mes amis Eric et Ramzy© ont écrit spécialement pour moi. Je n'y comprends pas un mot... Qu'est-ce que c'est que cette Internationale Lettriste ? On m'apprend que je dois aussi, à un moment, présenter les autres musiciens du groupe. Je ne connais pas leur nom pour la plupart, comment vais-je faire ?
(A suivre...)
vendredi 11 juillet 2008
Sentier des Halles - 5 Juillet 2008 - Partie 1
Sensitive to Light - EkyNoX
5 juillet 2008
Arrivé en retard, j'engage deux porteurs qui erraient sur le trottoir de la rue d'Aboukir. Ils m'ont avoué, plus tard, au moment de monter sur scène, qu'ils jouaient en fait dans le groupe Sensitive to Light. J'ai essayé de ne pas paraitre surpris et de ne pas leur montrer que je ne les avais pas reconnus. Je n'aurais peut-être pas du leur donner un pourboire de 40 centimes, ni les fouiller pour vérifier qu'ils ne m'avaient rien piqué...
Installation habituelle. Julien, le régisseur de la salle, finit son quinzième paquet de clopes en regardant anxieux sa montre. On m'explique que l'ingénieur du son n'est pas encore arrivé et qu'on risque de ne pas avoir le temps de manger, ce qui semble très grave. Je vérifie que j'ai toujours mon thermos de Nesquik© et mes tartines de Nutella© dans mon sac. Je suis rassuré. Je pourrai tenir un siège de plusieurs jours. Je partagerai seulement s'ils me le demandent.
Finalement, JB, l'ingénieur du son arrive sous les hourras, les bravos et quelques insultes malgré tout. Balances. Comme toujours on entend rien. On monte tout à fond et on entend toujours rien. On reprend tout à zéro et finalement on se rend compte qu'il aurait fallu se mettre d'accord sur le morceau à jouer...
On laisse la place à STL pour la balance et on va boire des soft-drinks au café, quoique... deux ou trois bières ne feraient pas de mal.
On se fait virer du café à cause des tartines de Nutella© que j'ai sorties de mon sac sans précaution. Il parait que c'est interdit à la consommation dans le 2e arrondissement, par décret. Dans la précipitation, je renverse mon thermos et me brule profondément. Je hurle. On me dit de me taire, ça va pas non, t'es pas tout seul, ta gueule. Je me tais, mais n'en pense pas moins. Je sais ce que je dirai quand d'autres se bruleront...
Je passe sur les dix minutes maximum que nous sommes restés au restaurant où j'ai vu des choses hallucinantes (Blymp avalant une assiette de choucroute sans mâcher, par exemple), car le plus important est à venir, et que surtout les émotions m'avaient coupé l'appétit.
Toujours au bar, on m'explique que pour les musiciens, le tarif des consommations est le triple du tarif habituel, afin de lutter contre l'alcoolisme dans le milieu musical. Je ne relève pas la provocation.
mercredi 7 mai 2008
Prochains Concerts
le 21 juin 2008 à Joinville le Pont. Concert gratuit. L'horaire est encore à définir.
le 5 juillet 2008 au Sentier des Halles à 20 heures
en compagnie du groupe SENSITIVE TO LIGHT.
mardi 6 mai 2008
Le Retour de Suzy - Live - La Scene Bastille
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mercredi 16 avril 2008
Votez Pour EkyNoX sur la Grosse Radio - Encore ! !
Nous avons fait une nouvelle demande de diffusion sur La Grosse Radio, excellente WebRadio qui soutient la production indépendante.
Pour que celle-ci soit acceptée, il faut voter pour nous.
La Procédure est la suivante :
1. Vous vous inscrivez ICI (c'est sans danger !)
2. Vous votez pour nous ICI
Nous vous remercions par avance pour votre soutien !
vendredi 11 avril 2008
Entretien avec EkyNoX sur Progressia
Vous pourrez lire cet entretien sur le site de Progressia.
Il a fallu avouer nos secrets de fabrication sous la torture mais nous n'avons pas tout dit ! Ils seront obligés de revenir !
Article dans l'Union
Le journal L'Union a consacré un article à EkyNoX le 1e avril 2008.
Nous nous étions rencontrés à l'Auberge du Vieux Pigeonnier il y a quelques semaines et l'entretien avait été agréable et joyeux, tout en restant bien entendu sérieux comme notre réputation de l'entre deux mondes l'exige.
Vous pouvez le découvrir ICI.
Chronique sur Koid9
Le Magazine peut être commandé à l'adresse suivante : http://koid9.fanzine.free.fr/
mardi 12 février 2008
Chronique sur Progressive Waves
Le site Progressive Waves a écrit une critique assez flatteuse à propos de notre premier album.
Vous pouvez la lire ICI
En attendant les autres...
samedi 2 février 2008
Première Chronique - Progressia.net
Nous vous invitons à la lire ICI
Les références sont flatteuses et nous sommes touchés d'être comparé à l'excellent groupe A.C.T.
En ce qui me concerne, la comparaison avec Arrakeen me touche particulièrement, car j'ai été très proche de ce groupe il y a bientôt 20 ans (eh oui !). Je leur consacrerai un petit texte d'ici quelques temps.
lundi 21 janvier 2008
Orthographe ?
Une chose est sure, l'orthographe c'est pas notre fort, au moins en ce qui concerne le nom du groupe.
Lorsque l'idée de l'équinoxe s'est imposée à nous comme nom de groupe, nous avons cherché une manière originale de l'écrire. Malheureusement, la multiplicité des idées révélée par internet montre que le bon sens n'est pas la seule chose au monde la mieux partagée...
On peut donc trouver des groupes se nommant au choix : Equinoxe, équinoxe, equinox, ekinoxe, ekinox, ekynoxe, ekwynox... Pour le moment, aucun autre groupe de rock n'a la même orthographe que nous, mais il existe un système de chat IRC qui se nomme ekynox, un modèle de lunettes et une promo d'école de commerce québécquoise...
Espérons que ceux qui nous cherchent sur le web sauront trouver le chemin qu'il faut !